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ISRAËL

Un témoignage des atrocités commises
présenté à Joe Biden
Parmi les témoignages personnels que le Président des Etats-Unis a entendus lors de sa visite en Israël, il y eut le témoignage de Madame Yardena Kopel, médecin spécialiste au centre hospitalier Sheba pour les cas d'urgence concernant les enfants. Le jour de l'attaque terroriste, elle s'occupa de dizaines de blessés qui arrivaient par hélicoptères ou ambulances à l'hôpital.
Elle lui a fait part d'un cas particulièrement atroce, celui d'une petite fille de onze mois, appelée Yaël, que les terroristes ont brûlée alors qu'elle se trouvait dans les bras de sa mère. Elle a été hospitalisée avec un taux de brûlures de 30 % sur toutes les parties de son corps, et elle est maintenant sortie du coma.
"Sa maman est également médecin, et j'ai ressenti qu'il y avait un lien particulier entre nous. Elle m'a raconté qu'elles sont restées pendant six heures enfermées dans la pièce sécurisée de leur maison. Les terroristes essayèrent de mettre le feu à la maison, mais elle réussit à s'enfuir avec son bébé et à se cacher sous un tracteur. Quand la petite fille fut conduite à l'hôpital, elle ne pleurait pas : elle était en état de choc complet. La seule chose que j'ai pu demander fut de savoir si je pouvais la prendre pour que l'on puisse la soigner. La maman voulait tellement sauver sa petite fille que lorsqu'ils s'enfuirent de la maison en flammes le papa et la maman la tenaient ensemble au milieu".
J'ai raconté tout cela à Biden. Dans son passé, il a été confronté au deuil de certains proches, et il m'a confié que les événements qu'il a traversés ont laissé dans son cœur un trou béant. Il m'a dit aussi combien il est important qu'il y ait des médecins spécialisés pour permettre aux enfants de confronter la réalité.
Le Docteur Kopel a parlé au Président des Etats-Unis d'autres cas difficiles dont elle s'est occupée, notamment de deux jeunes adolescentes qui sont restées pendant six heures couchées sous des corps, au point qu'elles ont maintenant de graves lésions nerveuses et musculaires.
Je lui ai aussi parlé des enfants que j'ai reçus ce jour-là pour recevoir des soins : des enfants dont le traumatisme qu'ils ont subi sont encore plus graves que leurs blessures. Je lui ai fait part qu'à l'hôpital nous nous occupons également des enfants de Gaza et de Cisjordanie. Pour moi, leur nationalité ne change rien : si l'état de santé de l'un d'entre eux se dégrade, je me rends tout de suite à l'hôpital. Mais j'ai l'impression que nous avons des enfants pris en otage dont personne ne sait ce qu'ils sont devenus. Et je me suis demandé : est-ce qu'il y a quelqu'un qui se préoccupe de nos enfants qui sont là-bas? ll s'est alors rapproché de moi et il m'a murmuré : "Si seulement je pouvais vous dire quelque chose à ce sujet !" Et en fait, il répondit qu'il n'avait rien de rassurant à dire.
Source: Israël HAYOM
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