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  • Photo du rédacteurMichel Benhayim

Le Don de la Tora - Premier chapitre

Dernière mise à jour : 20 nov. 2022

Le temps d’agir



מתן תורה


Il y a longtemps que ma conscience m’interpelle et me poursuit de jour en jour, pour sortir de ma réserve et écrire un livre fondamental concernant l’Âme du Judaïsme et de la Religion, ainsi que la connaissance de l’authentique Sagesse de la Kabbala.


Afin de répandre ces idées au sein du Peuple, de façon à ce que chacun puisse en retirer une connaissance et une compréhension correctes de l’ensemble des principes qui existent dans le Monde d’en Haut, de leur nature et de leur caractère véritable.


Autrefois en Israël, avant que le Monde ne découvre l’imprimerie, il n’y avait pas chez nous de livres qui, concernant l’Âme du Judaïsme, induisaient en erreur, étant donné qu’il n’y avait parmi nous pratiquement aucun auteur qui se croyait irresponsable de ce qu’il écrivait. Et cela, pour une raison simple : la plupart du temps, celui qui se comportait de façon non responsable n’appartenait pas à la catégorie des gens célèbres.


C’est pourquoi, si un tel homme avait l’impudence d’écrire un tel ouvrage, il ne se trouvait aucun scribe intéressé à recopier son livre, car personne n’était prêt à lui payer un salaire, dont le coût représentait en général une somme importante. Et donc, son problème se trouvait rapidement réglé, de sorte qu’il restait ignoré du public.


À cette époque, même ceux qui avaient acquis certaines connaissances n’avaient ni l’intérêt ni la prétention d’écrire des livres dans ce domaine, étant donné que ces connaissances n’étaient nullement indispensables au commun des mortels.

Au contraire, ils tenaient à dissimuler ce qu’ils savaient, en raison de ce qui est écrit : « la Gloire de ELOKIM : cacher ce qui doit l’être ».


Car il nous a été ordonné de dissimuler l’Âme de la Tora et de la ‘Avoda vis-à-vis de ceux qui n’en ont pas besoin ou qui n’en sont pas dignes, de ne pas l’avilir ni de l’exposer en vitrine, face au vif désir de ceux qui se conduisent comme des curieux ou des orgueilleux. En effet, la Gloire de ELOKIM nous en fait l’obligation.


Mais depuis que le métier de l’imprimerie s’est développé dans le monde, que les auteurs n’ont plus besoin de scribes pour copier leurs manuscrits et que le coût très élevé des livres a nettement diminué, il est devenu possible pour des auteurs irresponsables de publier des livres au gré de leur bon plaisir, ou pour de l’argent, les honneurs ou d’autres raisons similaires. Et ce qui sort de leurs mains, ils ne s’en soucient guère, ils ne le regardent même pas.


Dès lors, des livres appartenant au genre précité ont commencé à abonder. Sans aucune étude sérieuse, ni transmission de vive voix par un Rav compétent, ni même la moindre connaissance des livres anciens qui concernent ce sujet, leurs auteurs se permettent d’imaginer des hypothèses complètement fantaisistes et dénuées de tout fondement.


Puis, ils prétendent que leurs propos concernent les principes les plus sublimes, sous prétexte que leur soi-disante intention serait de décrire ainsi l’Âme du Peuple et l’intégralité de son immense Trésor. Tels des gens stupides, ils ne sont pas capables d’accepter le moindre reproche.


De plus, ils ne sont pas capables de prendre conscience qu’ils transmettent des idées fausses aux générations à venir. Pour assouvir leurs petits désirs, ils commettent une faute grave et induisent en erreur le public, de génération en génération.


Ces derniers temps, leur fourvoiement a atteint des sommets inégalés, car ils ont planté leurs griffes dans le domaine de la Sagesse de la Kabbala, sans prendre garde que cette Sagesse est jusqu’à aujourd’hui, fermée et scellée par mille et un verrous. De sorte que nul ne peut y entrer, ni comprendre le moindre mot selon sa signification correcte. Et à plus forte raison, comprendre le lien qui existe entre un mot et un autre.


Car dans tous les livres authentiques, rédigés à ce jour, il n’y a rien d’autre que de fines allusions qui, au prix de grandes difficultés, sont à peine suffisantes, pour un disciple capable de comprendre par lui-même et de recevoir leur signification de la bouche d’un Sage ; ce dernier a lui-même reçu ces secrets, et il a été habilité à les transmettre.


Mais voici que « Là-bas se terre la vipère, elle y dépose ses œufs, les fait éclore et rassemble les petits sous son ombre » : de nos jours, les écrivaillons prolifèrent : ils agissent pour les motifs que nous avons évoqués, et ils n’inspirent que dégoût à ceux qui les observent. Parmi eux, il en est qui prétendent s’élever jusqu’au sommet de la montagne et qui s’octroient la place qui revient au Maître de chaque génération. Ils font croire qu’ils savent expliquer les livres des Anciens et des premiers Sages, de mémoire bénie. Ils recommandent au public quel livre il faut étudier, et lequel ne mérite aucune attention, car il serait plein de chimères, que HACHEM nous en préserve !


Et de là naissent « force avanies et colères ».


Car jusqu’à présent, cette capacité de discernement des secrets n’était accordée et réservée qu’à un seul Maître durant dix générations, tandis que maintenant même des ignorants prétendent s’en emparer.

C’est pourquoi ce que perçoit le public à propos de ces questions est erroné.


De plus, un sentiment général de facilité est apparu : chacun pense qu’il lui suffit, à ses heures de loisir, d’un regard furtif pour méditer et porter un jugement sur ces Paroles sublimes. Et de cette manière, on parcourt le Monde de la Sagesse sublime et la source de l’Âme du Judaïsme, d’un seul envol, comme l’Ange bien connu, et l’on énonce des conclusions, chacun selon ce qui lui passe par la tête.


Telles sont les raisons qui m’ont fait sortir de ma réserve, et j’ai décidé que le temps est venu d’agir pour HACHEM10F[10], de sauver ce qui peut encore l’être.


Aussi ai-je pris la décision de révéler un pan de la source du domaine précité et de le diffuser au sein du Peuple.





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