Michel Benhayim
Le Livre du Zohar et la Joie - Premier Chapitre
Dernière mise à jour : 21 mars


Ce Midrach enseigne qu’être joyeux et reconnaissant envers ה׳, loué soit-Il, face à toutes les vicissitudes que l’homme peut rencontrer, est le meilleur remède qui soit pour l’aider et le sauver de sa mauvaise situation.
« J’ai su qu’il n’y a rien de mieux בָּם ‘pour eux’, que de se réjouir et de faire le bien dans ‘sa’ vie » (Kohelet 3, 12). [Ne lis pas בָּם « pour eux » mais « en eux »] : « J’ai su qu’il n’y a rien de bien en eux », ce qui signifie : dans ce qu’ils ont fait, mais qui ne s’est pas produit comme il fallait, avec l’intention de réaliser un תִּקּוּן Tikkoun « une rectification spirituelle ». C’est pourquoi il n’est d’autre conseil pour cet homme « que de se réjouir » pour tout ce qui lui arrive, [y compris] les souffrances destinées à purifier ses fautes, de louer et remercier הקב״ה, et désormais de s’efforcer « de faire le bien [de rectifier en lui tout ce qui doit l’être] dans sa vie ».
Et il explique ses paroles [la raison pour laquelle il doit se réjouir au sujet de ce qui l’afflige] ; et il dit : si ce qu’il a fait lui a causé du mal, une souffrance et un châtiment, c’est en raison du Degré [d’impureté] qui est à l’origine de cette mauvaise action et qui l’a incité à fauter : c’est lui-même qui monte [vers le Tribunal Céleste] pour l’accuser, et ensuite il fait venir sur lui le châtiment. C’est pourquoi il doit se réjouir et remercier הקב״ה pour le châtiment qu’il a reçu à cause de ses fautes ; car c’est lui seul qui porte la responsabilité de la séduction de son Âme par l’inclination au mal. Et il est allé dans le monde sans savoir où il allait [comme un aveugle ayant perdu son chemin], parce qu’il n’a pas réfléchi à ce qui allait se passer là-Haut à la suite de ce qu’il avait fait : et tel un oiseau, il est tombé dans le piège.