Le Président de YAD VACHEM, Dani Dayan, a réagi aux remarques du secrétaire général de l'Onu, António Guterres, mardi lors de la session du Conseil de sécurité de l'Onu, et il a déclaré : "Le massacre de Juifs par le Hamas le 7 octobre était génocidaire dans ses intentions et d'une brutalité incommensurable dans sa forme."

​

M. Guterres n'avait condamné l'attaque du Hamas que de manière superficielle, tout en saisissant l'occasion pour répéter ce qui n'est que la propagande habituelle du Hamas, en disant : "Il est important de reconnaître que les attaques du Hamas ne se sont pas produites dans le vide".

​

Et d'ajouter : "Le peuple palestinien subit depuis 56 ans une occupation étouffante. Il a vu ses terres régulièrement dévorées par les colonies tout en étant en proie à la violence, son économie est étouffée, sa population déplacée et ses maisons démolies. Leurs espoirs d'une solution politique à leur situation désespérée se sont évanouis".

​

M. Dayan a rappelé au secrétaire général que : "La différence avec la SHOAH tient en partie au fait que les Juifs disposent aujourd'hui d'un État et d'une armée. Nous ne sommes ni sans défense ni à la merci des autres. Il a poursuivi en disant que cette situation permet de voir si les dirigeants du monde entier, les intellectuels et les personnes influentes qui se rendent à YAD VACHEM et qui s'engagent à ce que cela ne se reproduise plus jamais sont vraiment sincères, ou non.

​

"Ceux qui cherchent à soi-disant 'comprendre', qui se permettent de trouver une justification, qui ne condamnent pas les auteurs des atrocités commises de façon catégorique et qui n'appellent pas à la libération immédiate et inconditionnelle des otages démontrent qu'ils n'étaient pas sincères". Et M. Dayan a conclu en déclarant : "Le Secrétaire général de l'Onu, António Guterres, a révélé ce qu'il était en vérité".