Bannis parce que nous sommes Juifs
- Michel Benhayim
- 28 sept.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 29 sept.

Nous sommes bannis, détestés, agressés parce que nous sommes Juifs.
Vendredi dernier, du haut de la tribune de l’assemblée générale de l’ONU, le chef de l’État juif, Benjamin Netanyahou, a prononcé une allocution officielle avec l’éloquence et la conviction qui lui sont familières. Aujourd’hui, loin des feux de la rampe, voici le discours officieux qu’un simple citoyen israélien adresse aux nations de cette même assemblée.
« Chères nations qui êtes loin d’être unies, la mascarade à laquelle vous venez de vous livrer me rend plus fier que jamais d’être israélien. Plus convaincu que jamais du projet sioniste et des valeurs juives que mon Peuple défend. Je me bats pour ma survie alors que ceux qui osent me faire la morale se prostituent honteusement pour des voix électorales et des investissements. Hier, la Libye de Sarkozy. Aujourd’hui, le Qatar de Macron.
Je me bats seul contre les ennemis du monde libre, faisant le sale boulot pour tout le monde. Un monde de plus en plus trouillard qui laisse en place les pires tyrans, Khamenei et Erdogan en tête, sans lever le petit doigt. Un monde de tartuffes, de fausse morale, de populistes, de démagogues, de faux-culs du wokisme et d’islamopithèques, qui laissent mourir de faim les enfants du Burundi, du Yémen, du Sahel et de Haïti, qui voit les femmes congolaises, afghanes, se faire violer par milliers, mais ne se fait de mouron et n’en a dans la presse que pour les "pauvres palestiniens". Que je suis heureux d’être mis au ban de ce monde-là !
Banni parce que ce je suis juif. Et oui, mon pays est si petit que nul d’entre vous ne lui prêterait la moindre attention si n’était le fait qu’il soit peuplé, dans sa majorité, par ceux qui vous hantent et vous obsèdent depuis des temps immémoriaux. Comme tant de fois auparavant, la haine que vous leur vouez reflète votre détestation de vous-mêmes. Car le monde d’aujourd’hui s’exècre. Il y a un malaise dans la civilisation. Il y a une dégringolade intellectuelle et morale dont je préfère faire les frais que d’y prendre part.

Ceux qui m’accusent de tout et de rien, ceux qui me pointent du doigt, me font l’honneur de m’en exclure. Et de ne pas m’entraîner avec eux dans toute cette décadence. Je les remercie de me boycotter, de me discriminer, de m’injurier, de m’agacer. Je suis ravi de leur déplaire, enchanté d’être la cible de leur hargne, de leur racisme primaire, de leur imbécillité. Ravi de ne pas être eux.
Par contre, je tiens à exprimer ma gratitude envers ceux qui reconnaissent la souffrance d’Israël et soutiennent son combat. Eux aussi, amis déclarés ou discrets du Peuple juif, sont répugnés par ce monde en pleine dégénérescence. Eux aussi, assistent avec anxiété à cette débâcle générale, cette décrépitude de leur culture. Ce n’est pas que mon pays soit exempt de problèmes, de défauts. Divisé, il lutte contre ses propres démons. Ce qui ne l’empêche de l’emporter sur l’ennemi qui cherche à le détruire, d’être performant, d’innover, de mener des actions humanitaires grâce aux avancées qu’il accomplit dans le domaine de l’agriculture et de la médecine.
Nul besoin de prononcer des discours. Nul besoin de se justifier, ni de s’expliquer auprès de vous. Surtout que vous n’écoutez pas, préférant la version du Hamas. Pourquoi palabrer au sein de ce cénacle clownesque de diplomates véreux, de fonctionnaires miteux qui s’empiffrent et engraissent sur le dos de la misère ? Les faits parlent d’eux-mêmes. Et ils vous font écumer de jalousie et de rage.
Pendant que vous menez contre Israël une guerre de mots et d'images, Israël gagne la guerre tout court. Israël tient bon. Le Peuple juif tient bon.

Vous avez quitté la salle pour ne pas entendre l’exposé de notre Premier ministre. Cette salle presque vide est l’image de votre futur. Comme tous ceux qui ont persécuté les Juifs auparavant, vous êtes appelés à disparaître. Et nous, à sortir renforcés de l’épreuve que vous nous infligez.
Nul besoin de plaidoyer. Ce n’est pas devant vous que nous avons à comparaître et encore moins être jugés. Mais devant l’Éternel, c’est-à-dire en regard de nos valeurs et de notre identité. »
Raphaël Jerusalmy
Rien à dire... car tout est dit......
Ne jamais laisser prospérer cette haine anti juif ! Ne plus rien laisser passer, et y en a marre des discours "politiquement corrects"!
😍😍😍