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David Ben Gourion: Paroles Actuelles

  • Photo du rédacteur: Michel Benhayim
    Michel Benhayim
  • 10 août
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 21 août

David Ben Gourion

David Ben Gourion, l'homme qui, le 14 mai 1948, a proclamé l'indépendance de l'État d'Israël, savait exactement à quels ennemis ce pays était confronté. Il n'est donc pas inutile aujourd'hui de revenir à ses écrits.

Ceux qui en 2025 fournissent des armes à l'ennemi, y compris des outils de communication qui sont susceptibles de tuer, dépassent le cadre d'adversaires politiques du gouvernement israélien et ils deviennent très dangereux.


Ceux qui s'apprêtent à signer en faveur de la fin de la guerre, de la capitulation et d'un soi-disant accord, ceux qui répandent dans le monde entier de sinistres calomnies contre Israël, aident le Hamas et les ennemis d'Israël dans le monde entier à nuire aux citoyens de l'État et, à terme, à participer à la destruction d'Israël.


David Ben Gourion (1886 – 1973) avait bien compris ces vérités fondamentales et il convient aujourd’hui de se souvenir de ce qu'il disait déjà à l'époque.


Au plus fort de la guerre, le 25 mai 1948, il disait déjà :


« Et je vous dis que le Peuple juif a de quoi avoir peur, mais il y a des choses dont il ne doit pas avoir peur. Il doit craindre et ne pas faire ce qui pourrait aggraver notre situation, et il ne doit pas craindre tout ce qui est indispensable à notre existence et à notre Délivrance... Habiter la Terre d'Israël, se battre pour la Terre d'Israël, voilà ce que le Peuple d'Israël doit faire... Car si nous ne le faisons pas, nous n'aurons pas de possibilité d’exister. »


Au Premier ministre britannique Starmer et au président français Macron, qui cherchent à trouver grâce et miséricorde aux yeux de leur population musulmane, nous dirons simplement ce qu'a écrit l'écrivain et publiciste humaniste allemand Friedrich W. Nielsen (1903 – 1996) après la capitulation de la Grande-Bretagne et de la France devant Hitler lors de la conférence de Munich en 1938.


Au Premier ministre britannique Chamberlain, il a écrit : « Ne vous faites pas d'illusions ! Ceux qui vous louent aujourd'hui vous maudiront dans un avenir proche, lorsqu'ils se rendront compte du poison qui germe dans les graines de ce soi-disant traité de paix. »


Au Premier ministre français Daladier, il a écrit : « La grandeur de la France, née dans la tempête de la Bastille, est devenue, par votre signature, un objet de risée et de dérision dans le monde entier ».


Même après 77 années d'existence, le Peuple juif ne doit pas se bercer d'illusions et croire que sa souveraineté politique, telle qu'elle existe actuellement, est un fait acquis qui le dispense de mener une lutte internationale permanente pour son existence.


Là encore, Ben Gourion avait compris, dès le milieu de la guerre de 1948, que :


« Notre situation dans le monde est la suivante : il existe un bloc mondial qui souhaite notre destruction, à savoir le bloc des pays arabes. Il existe un deuxième bloc qui n'est pas prêt à nous détruire, mais qui est prêt à aider les pays arabes dans leur guerre contre nous, à savoir la majorité des pays islamiques. Il existe un troisième bloc qui n'a rien contre nous, mais qui, pour diverses raisons, ne veut pas reconnaître notre existence... Et il existe un quatrième bloc qui reconnaît l'État d'Israël, ne rejette pas l'existence du Peuple juif, mais qui se moque de savoir s'il existe ou non, et ce sont toutes les autres nations du monde, car les non-Juifs ne sont nullement obligés de se soucier des Juifs. »


Ben Gourion avait probablement le sentiment, confirmé quelques années plus tard par des recherches, que la politique antisioniste de la Grande-Bretagne, et dans une certaine mesure aussi celle des États-Unis, n'était rien d'autre qu'un « prétexte à l'antisémitisme », comme l'a défini Martin Gilbert, le biographe officiel de Winston Churchill.


C'est pourquoi tous ceux qui accusent Israël de « famine » et de soi-disant « génocide » savent très bien qu'ils soutiennent et renforcent les ennemis d'Israël. Ce ne sont pas des sentiments humanistes ou une critique objective qui les guident, mais des intentions politiques et idéologiques anti-juives qui malheureusement ne sont pas nouvelles. Ils savent qu'ils ne peuvent pas prétendre qu'ils ne seraient pas impliqués dans le conflit, car le Hamas les implique dans le cadre de sa stratégie cynique.


שְׁלֹמֹה פֶּרְלָה


Chlomo Perla,


Spécialiste du Moyen-Orient

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