
Livres sur le Zohar
du Rav Daniel Frisch,
traduits en français
Livres sur le Zohar
du Rav Frisch,
traduits en français
Rav Daniel Frisch: sa biographie
Le commentaire Matok MiDvach 'Plus doux que le miel' sur le Livre du Zohar n’aurait pas vu le jour sans la détermination inlassable de Rav Daniel Frisch (Hongrie 1935 – Jérusalem 2005).
Et pourtant, son enfance marquée par des malheurs ne le prédisposait pas à devenir plus tard un 'Grand' dans la connaissance approfondie de la Tora.
À peine âgé de trois ans, il devint subitement orphelin de sa mère. Il est très difficile d’imaginer l’immense chagrin que peut éprouver un enfant qui, contrairement à ses petits camarades, grandit sans avoir la possibilité de se réfugier dans les bras et l’amour de sa mère bienveillante.
En 1940, alors qu’il a tout juste cinq ans, la Hongrie s’allie à l’Allemagne et commence à appliquer la politique nazie de poursuites et d’exactions contre les Juifs. Au cours de la guerre contre l’Union soviétique, le pays engage discrètement des négociations avec les États-Unis et le Royaume-Uni en vue de conclure un armistice.
Considérant qu’il s’agissait là d’une trahison, le Führer décida, en mars 1944, d’occuper la Hongrie. Le sort de la population juive devint de plus en plus tragique, et le jeune enfant se trouva confronté, jour et nuit, à l’angoisse permanente d’être emporté dans les rafles
qui se multipliaient. Cependant, la peur d’être pris finit par se réaliser et, à l’âge de neuf ans, il se retrouva avec d’autres malheureux dans un wagon bondé et plombé à destination d’Auschwitz.
Le témoignage de Rav Daniel Frisch sur ces événements montre à quel point sa Emouna peu commune était restée intacte :
« Le train s’arrêta pendant quelques heures, et ensuite il commença à repartir dans le sens inverse, en direction de la Hongrie. Certains diront que les rails ont été bombardés, mais moi je dis que le Maître du Monde n’a pas voulu que nous arrivions là-bas ».
Il n’en demeure pas moins qu’entre mars 1944 et février 1945, près de 600 000 Juifs hongrois furent déportés et massacrés dans des conditions atroces.
À partir de 1952, alors qu’il n’a que 17 ans, la vie du jeune Daniel connaît un tournant décisif avec son immigration en Israël. Il choisit d’habiter dans le quartier de Mea Che’arim à Jérusalem, au sein de la Ḥassidout Toledot Aharon, réputée pour son ultra-orthodoxie. Là, il consacre ses jours et la majeure partie de ses nuits à approfondir ses connaissances, sous l’orientation de son Maître : Rav Avraham Kahane (Tsfat 1914 – Jérusalem 1996), auteur du livre « Paroles d’Emouna ».
Grâce à la constance de ses efforts et à la qualité exceptionnelle de ses aptitudes, Rav Daniel Frisch fut rapidement considéré comme un Talmid Ḥakham 'Sage'. Et c’est sur la recommandation de son Maître qu’il entreprend de traduire et de commenter le Livre du Zohar. Ce travail monumental occupera de nombreuses années de sa vie, jusqu’au jour où sera éditée son œuvre exceptionnelle : Matok MiDvach sur le Livre du Zohar.

Rav Daniel Frisch: son œuvre
Mais un Tsaddik ne s’arrête jamais,
et Rav Daniel Frisch sera également l’auteur de plusieurs autres livres,
en particulier :
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מָתוֹק מִדְּבַשׁ עַל תִּקּוּנֵי זֹהַר 'Plus doux que le miel' sur le livre Compléments du Zohar’.
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מָתוֹק מִדְּבַשׁ עַל זֹהַר חָדָשׁ 'Plus doux que le miel sur le livre Nouveau Zohar’.
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מָתוֹק מִדְּבַשׁ עַל סֵפֶר אוֹצְרוֹת חַיִּים 'Plus doux que le miel sur le livre Trésors de Vie’ de Rabbi Ḥayim Vital.
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מָתוֹק מִדְּבַשׁ עַל סֵפֶר שַׁעַר הַכַּוָּנוֹת 'Plus doux que le miel sur le livre La Porte des Intentions’ de Rabbi Ḥayim Vital.
Une telle œuvre n’aurait pas été rendue possible sans un travail quasiment surhumain ; et ceci, d’autant plus que le Rav souffrait depuis de longues années d’une forme grave de rhumatismes qui avait entraîné la déformation des doigts de ses mains. Mais aucune épreuve, quelle que soit la douleur qui puisse en résulter, ne pouvait porter atteinte à sa Emouna dans la Bonté de l’ÉTERNEL, loué soit-Il.
Lorsqu’un homme est doté de qualités exceptionnelles, il peut arriver qu’il soit tenté d’avoir une certaine estime de lui-même, qu’il l’extériorise ou non. Après tout, s’il se compare aux autres, n’est-il pas plus doué ? Au contraire, le Rav Daniel Frisch recherchait la discrétion par tous les moyens.
Car il savait que '… le Sage ne doit pas se glorifier de sa Sagesse… mais que celui qui veut se glorifier, qu'il se glorifie de ceci : de Me comprendre et de Me connaître, car Je suis l’ÉTERNEL…' (Jérémie 9, 22-23).

Le commentaire Matok MiDvach
Depuis la publication du Livre du Zohar, un certain nombre de commentaires approfondis, écrits par des kabbalistes de renom, sont apparus à différentes époques. Quelle était donc l’intention de Rav Daniel Frisch lorsqu’il a entrepris de rédiger Matok MiDvach 'Plus doux que le miel' ?
À cette question, le Rav répond qu’il a voulu présenter 'un commentaire concis ayant pour but d’approfondir chaque passage difficile du Livre du Zohar, selon les paroles de nos Maîtres qui ont expliqué le Zohar. [Et ce commentaire sera proposé] dans un langage simple et concis, afin de faciliter l’approche de ceux qui veulent étudier la Tora de l’ÉTERNEL, le saint Livre du Zohar. Ils pourront ainsi comprendre, percevoir et ‘goûter le goût des gouttelettes de rayons de miel’ : la douceur de la Sainteté du Zohar'.
Traduire et commenter dans un langage accessible l’ensemble du Livre du Zohar, y compris ses passages les plus difficiles, est une œuvre immense que personne auparavant n’avait vraiment réussi à réaliser. Les commentaires précédents, dignes de ce nom, étaient tous de grande qualité, mais ils s’adressaient principalement à des initiés. Il manquait donc une pierre à l’édifice.
C’est ce qu’exprimait le grand kabbaliste Rabbi Eli’ezer Tsvi Safrine de Kamarna (Ukraine), auteur de l’important commentaire דַּמֶּשֶׂק אֱלִיעֶזֶר « Dammessek Eli’ezer » : « J’ai entendu de mon père ─ que son mérite nous protège ─, qui a entendu de notre Maître Ya’akov Yitsḥak Ben Mahtil de Lublin (Pologne), que celui-ci avait vivement souhaité qu’il y ait quelque part quelqu’un qui pourrait expliquer avec simplicité les paroles du saint Zohar partout où cela serait possible. Et moi aussi, j’ai entendu de la part du Tsaddik et Gaon, Rav Tsvi ─ que sa mémoire soit bénie ─ de Liska (Hongrie) qu’il aurait aimé voir de ses propres yeux un commentaire sur le saint Zohar qui soit écrit de façon très simple, dans tous les passages où cela est possible. Et cela, afin que chacun, parmi les Bnei Israël, puisse s’attacher aux Paroles du Zohar. Car il est bien connu que l’attachement au Créateur, loué soit-Il, s’acquiert principalement et avec joie par l’étude des Paroles du Zohar… ».
Grâce aux efforts inlassables de Rav Daniel Frisch, le désir de ces grands Maîtres est aujourd’hui réalisé, et chaque personne qui a une connaissance courante de l’hébreu peut découvrir les Trésors qui sont enfouis dans les méandres du Livre du Zohar. Il n’est pas du tout question de prétendre rivaliser avec les commentaires précédents de grande qualité, mais simplement de permettre à chacun de surmonter les difficultés inhérentes au langage du Zohar, et de favoriser l’épanouissement de son Âme.
Le titre donné à ce commentaire semble de prime abord surprenant. Mais là aussi, il convient de se reporter aux paroles du Rav : 'J’ai appelé ce commentaire מָתוֹק מִדְּבַשׁ Matok MiDvach 'Plus doux que le miel' en allusion à mon nom et à celui de ma mère, qu’elle ait une longue vie : דָּנִיֵּאל בֶּן שָׂרָה ; et aussi, [l’expression] פֵּירוּשׁ מָתוֹק מִדְּבַשׁ a la même valeur numérique que celles de mon nom et du nom de mon père, de mémoire bénie : הַצָּעִיר דָּנִיֵּאל בֶּן נַפְתָּלִי הֶרְצְקָא (1488), le compte de l’un est égal au compte de l’autre ».