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De nombreuses images attestent des crimes de guerre perpétrés par le Hamas lors de l’attaque du 7 octobre

Chambre d'enfant
Crimes de guerre

L’attaque terroriste menée par le Hamas contre Israël à partir du samedi 7 octobre au matin a aussitôt été accompagnée de nombreuses vidéos sur les réseaux sociaux, montrant des massacres et des sévices perpétrés sur des civils. Diffusés en direct sur Facebook ou via des canaux Telegram, repris sur d’autres réseaux sociaux comme Instagram ou X (anciennement Twitter), la propagande terroriste et les témoignages d’Israéliens exposent en détail ce qui s’apparente à des crimes de guerre. Si certains de ces contenus, portant atteinte à la dignité des victimes, ont été supprimés par les plateformes, de nombreux autres restent disponibles en ligne, témoignant de l’horreur.


Massacres de civils
Des exécutions de civils, filmées par les assaillants du Hamas, ont été identifiées par la communauté d’experts en géolocalisation du compte X Geoconfirmed, et mentionnées dans la presse israélienne ou internationale. Dans le kibboutz de Be’eri, à proximité de la bande de Gaza, des vidéos montrent des Israéliens en tenue civile être pris en otages dans les rues, puis d’autres images les montrent gisant sur le sol. Lundi soir, les secours ont annoncé avoir découvert pour le moment 108 corps sans vie d’Israéliens dans le kibboutz de Be’eri.


A une vingtaine de kilomètres de là, le kibboutz de Nir Oz a aussi été le théâtre de tueries. A partir d’éléments rassemblés en sources ouvertes, CheckNews a été en mesure d’authentifier et de localiser les images montrant les dernières minutes d’un massacre ayant coûté la vie à sept hommes. Sur la vidéo, toujours en ligne, on voit un homme achever de quatre balles la dernière victime.


A Sdérot, de nombreuses images ont également documenté les meurtres de civils. Le photographe Ammar Awad, travaillant pour l’agence Reuters, a ainsi photographié plusieurs automobilistes tués sur la route. Une autre vidéo, filmée par un amateur, montre un conducteur tué à bout portant par un assaillant du Hamas dans cette même ville. Des clichés montrent également les corps de personnes âgées tuées par balles au pied d’un abribus.


Prises d’otages
Plusieurs vidéos diffusées sur ces réseaux sociaux font état d’enlèvements de citoyens israéliens, mais aussi de travailleurs étrangers transportés vers Gaza par les assaillants du Hamas. Les images les plus marquantes montrent des personnes âgées ne semblant pas comprendre ce qui leur arrive, ou encore des mères de famille et leurs enfants en pleurs.


Sur une autre vidéo apparaît Noa Argamani, une jeune femme de 25 ans capturée par le Hamas, criant : «Ne me tuez pas !» avant de disparaître à bord d’une moto, sous le regard de son petit ami. Dimanche, une seconde vidéo la montrant en train de boire de l’eau, en captivité à Gaza, a été mise en ligne.


Certaines de ces personnes ont été identifiées par leurs proches, qui se sont exprimés dans la presse israélienne et internationale. Ce lundi, le Hamas a affirmé que quatre otages avaient péri dans un bombardement israélien. L’ONU rappelle sur son site internet que les prises d’otages sont des crimes de guerre.


Des images de décapitation diffusées par le Hamas
Sur son canal Telegram, le Hamas a publié dimanche 8 octobre des photos des corps de deux soldats israéliens tués. L’un d’entre eux n’a plus de tête tandis que l’autre a le visage complètement écrasé.
Une autre vidéo partagée dans divers canaux pro palestiniens montre un homme asiatique allongé sur le sol, en tenue de civil. Il porte un tee-shirt jaune fluorescent, recouvert de sang au niveau de l’abdomen, et porte l’inscription en hébreu «Dimona challenge», du nom de cette ville du sud d’Israël. La personne qui filme lui porte des coups sur le torse à l’endroit où apparaît le logo de la ville, et un autre homme lui inflige des coups de pied au visage. La victime porte son bras à sa tête. Équipés d’une longue houe, deux des assaillants le frappent violemment neuf fois à la gorge avec cet outil de jardinage tranchant. Tandis qu’ils tentent de lui couper la tête, ils crient «Allahu Akbar» («Dieu est le plus grand»). Quand la vidéo se termine, un autre homme a repris l’outil et s’apprête à le frapper de nouveau.


Certains internautes ont émis l’hypothèse qu’il s’agissait d’un ouvrier agricole thaïlandais ou philippin, qui travaillerait dans un kibboutz. L’ambassade de Thaïlande a indiqué que douze de ses ressortissants avaient été tués lors de l’assaut du Hamas. Celle du Népal a publié un communiqué rapportant que dix étudiants en agriculture ont été tués dans un kibboutz. Contactées par CheckNews, les deux ambassades n’ont pas répondu à notre demande concernant la victime de cette vidéo.


La crainte que des viols aient été commis
Parmi les premières images qui ont circulé samedi, une vidéo montrait le corps inerte d’une femme presque nue, gisant désarticulée à l’arrière d’un pick-up, tandis qu’un groupe de ravisseurs étaient assis autour d’elle. Deux hommes lui crachent dessus. Grâce à ses tatouages et ses dreadlocks, cette citoyenne de nationalités israélienne et allemande, a été identifiée comme l’une des participantes du festival de musique électronique où le Hamas a semé la mort.
Ces images ont renforcé les craintes de viols qu’ont pu ou que pourraient subir les victimes de ces attaques. Le magazine conservateur américain The Tablet, spécialisé dans la culture juive, fait mention de viols de femmes à côté des cadavres de leurs amis, lors de la tuerie du festival. L’article a été très largement partagé sur les réseaux sociaux. Il ne repose sur le témoignage que d’un seul survivant.

Source : journal Libération du 10 octobre 2023

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